Hier soir, le CCAD, le Collectif de Défense de l'Accouchement à Domicile, auquel j’ai
adhéré, organisait la venue de l’auteure Frédérique Horowitz, au Court-Circuit Café, au sujet de la sortie de son livre
Fronts de mère.
Je ne savais pas si je viendrai :
cela serait il adapté aussi pour mon petitou. Parler de nouveau d’accouchement,
n’est-ce pas dur pour les petits? Il avait bien dormi l’après-midi et nous n’étions
pas sortis, alors voir du monde, au premier étage du Court-Circuit Café qu’il
commence à bien connaître, était un régal pour lui. Un vrai petit poisson dans
l’eau.
Je ne savais pas qu’il m’était
encore si difficile d’évoquer mon accouchement. Tant d’émotions. Il a été si
extraordinaire. L’écriture se presse en moi.
Cette soirée a été très nourrissante pour nous,
pas de bouffe, mais de nourriture vraiment de qualité sur tous les plans :
- Nourriture de l’écoute. Nous, femmes,
mères avec ou sans nos petitou, avec ou sans nos chaussures, au sol, à écouter
Frédériqie dans son fauteuil, nous parler de son parcours, de ses
accompagnements, de ses réflexions guidées par une sagesse acquise au fil des
expériences.Merci. J'avais l'impression d'être dans Rêve de femmes: au cœur de la sororité.
- Nourriture de présence. Femmes, mères,
riches de nos choix, de nos positionnements, de nos lumières. La présence de
Laurence, notamment, sage-femme à domicile, était un vrai cadeau.
- Nourriture d’hummous, de salade de riz
fine, de toasts à la tomate, de tartelettes à la confiture délicieuse, réalisée
par le Court Circuit Café, que Petitou a aussi adoré.
- Nourriture des échanges, des nouveaux
contacts échangés, des nouvelles idées, des propositions.
Je suis heureuse d’être venue.
La conscience
Je retiens notamment une parole de Frédérique :
"On ne peut forcer quiconque à
prendre conscience de quelque chose s’il n’en est pas prêt. Cela lui ferait du
mal."
Quand je sais des choses, j’ai
envie que tout le monde le sache. Je n’avais jamais pensé que ces savoirs
pouvaient faire du mal à ceux qui ne sont pas prêts à les accueillir.
Pardon.