Avant quand je disais ou faisais une bévue, je m'en voulais. Cela pouvait entâcher tout le souvenir du moment que je venais de passer, même s'il avait été extraordinaire.
Ensuite, j'ai appris à accueillir les bévues, comme "les endroits où Dieu agit", là où il bosse en moi.
Mais depuis peu, j'ai cette image que ces bévues font des trous dans le tableau des moments que je viens de passer, mais loin de l'abîmer, comme autrefois, ces trous permettent à la lumière de passer et c'est beau. Et même quand ce sont les ombres qui y circulent, ces trous sont tout de même les lieux où l'air passe. Cette pensée m'apaise. L'air me libère.
Je viens d'entendre sur RCF à l'émission Halte Spirituelle que même quand nous sommes des personnes avec beaucoup de blessures, nous sommes intacts: il existe un "lieu" en nous, où Dieu réside et reste complètement intact.
Alors avec l'air et l'intégrité, je me sens... solide :)
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