Ce Blog a été créé en premier pour ma famille et mes amis, en réponse à une demande de "liste de naissance":
- voir le tout premier article du Blog, du dimanche 17 novembre 2013
- suite à des remarques, je vous signale que les liens sont en marron, exemple dans la ligne juste au-dessus. Cliquez dessus pour voir les articles.

Ce Blog est aussi un carnet reflet de ma maternité et un lieu de mutualisation de réflexions, idées, astuces, contacts autour de Bébé, et maintenant du jeune enfant élaborés, trouvés et reçus au gré de lectures et rencontres avec de belles personnes.

On peut aussi y trouver quelques unes de mes propositions artistiques, notamment tous les rendez-vous pour écouter mes contes, les informations concernant mes publications et mes coups de cœur.

J'espère qu'il vous sera utile et/ ou que vous prendrez plaisir à le lire.


Plein d'amour.

Isabelle.

samedi 23 novembre 2013

Quelle planète laissons nous à nos enfants? Quels enfants laissons nous à notre planète?

C'est ce que demande Pierre Rabhi, Pierre Rabhi qui apparaît un instant cueillant des olives dans le nouveau clip de Zaz:

Si.

Les paroles sont de Jean-Jacques Goldman.

"Si j'étais l'amie du bon Dieu,
Si je connaissais les prières,
Si j'avais le sang bleu,
Le don d'effacer et tout refaire,
Si j'étais reine ou magicienne,
princesse, fée, grand capitaine,
d'un noble régiment,
Si j'avais les pas d'un géant,

Je mettrais du ciel en misère,
Toutes les larmes en rivière,
Et fleurirais des sables où file même l'espoir.
Je sèmerais des utopies, plier serait interdit.
On ne détournerait plus les regards.

Si j'avais des milles et des cents,
Le talent, la force ou les charmes,
Des maîtres, des puissants,
Si j'avais les clés de leur âme,
Si je savais prendre les armes,
Au feu d'une armée de titans.
J'allumerais des flammes,
Dans les rêves éteints des enfants.
Je mettrais des couleurs aux peines,
J'inventerais des Éden
Aux pas de chances, aux pas d'étoiles, aux moins que rien.

Mais je n'ai qu'un cœur en guenille,
Et deux mains tendues, deux brindilles.
Une voix que le vent chasse au matin.
Mais si nos mains nues se rassemblent,
Nos millions de cœurs ensemble,
Si nos voix s'unissaient,
Quel hiver y résisterait ?

Un monde fort, une terre âme sœur,
Nous bâtirons dans ces cendres,
Peu à peu, miette à miette,
goutte à goutte et cœur à cœur.
Peu à peu, miette à miette,
goutte à goutte et cœur à cœur."


Le clip est réalisé par Colline Serreau, réalisatrice de La Belle verte, Trois hommes et un couffin, Solutions locales pour un désordre local.

D'un côté Colline Serreau, Pierre Rabhi, de l'autre Jean-Jacques Goldman, Zaz: deux univers distincts? Lorsque humilité et persévérance cheminent, les voies/x apparemment différentes finissent par se rencontrer. 

Bébé l'entend ces derniers temps en boucle...

La Peau et le toucher



Je viens de finir La Peau et le toucher, d’Ashley Montagu, (220 pages aux Éditions du Seuil). Je tiens à partager avec vous des extraits de cet ouvrage, source pour moi de beaucoup de découvertes.
Je ne comprends pas que le contenu de ce livre, dont la publication date de 1979, n’ait pas connu davantage de diffusion. Il n’est jamais trop tard. Je vous livre les conclusions de M. Montagu. Chaque conclusion suit des séries d’hypothèses et des exposés sur des expériences scientifiques poussées ou des études très étayées.

Chapitre I : « Le sens du toucher, celui qui est le plus étroitement associé à la peau, est le premier à se développer chez l’embryon humain. Avant 8 semaines, alors que l’embryon n’a encore que 3 centimètres de long, un léger coup sur la lèvre supérieure ou les ailes du nez lui fera courber le cou et son corps s’éloignera du point de douleur. » Cela me laisse songeuse sur la réponse d’un médecin à une femme qui lui demande si lors de son avortement, l’embryon souffrirait : « à ce stade-là, il ne sent rien, et cette question ne se pose même pas : ce n’est pas considéré comme un être humain »…

« en tant que système sensoriel, la peau est de loin l’ensemble d’organes le plus important du corps. Un être humain peut vivre aveugle, sourd, et manquer totalement de goût et d’odorat, mais il ne saurait survivre un instant sans les fonctions assurées par la peau. Le cas d’Helen Keller, devenue sourde et aveugle dans son plus jeune âge, et dont l’esprit a été entièrement façonné par les stimulations de la peau, nous prouve que, lorsque les autres sens font défaut, la peau peut pallier leurs déficiences à un degré extraordinaire. »

« Le fait que chez les mammifères la mère lèche le nouveau-né, pendant une période assez longue, correspond (…) à une chaîne de fonctions fondamentales.
(…) Tout en ayant pour but de maintenir propre l’animal, cette pratique est (…) plus précisément destinée à entretenir une stimulation adéquate des différents systèmes vitaux du corps_ les systèmes gastro-intestinal, génito-urinaire, respiratoire, circulatoire, digestif, nerveux, endocrinien, et le système de reproduction.
(…) L’autostimulation cutanée du corps de la mère est un facteur important de l’élaboration d’un fonctionnement optimal des systèmes vitaux, que ce soit avant, pendant ou après la grossesse.
(…) la stimulation cutanée est importante à tous les stades du développement, mais plus encore pendant les premiers jours de la vie du nouveau-né, au cours de la grossesse, du travail, de l’accouchement, et aussi lors de la période d’allaitement. (…) la stimulation cutanée précoce exerce une influence tout à fait bénéfique sur le système immunologique »
Chapitre II : «  Dans des régions où l’eau est rare, comme chez les Esquimaux du pôle Nord, ou dans les hauts plateaux du Tibet, les mères en arrivent parfois à lécher leurs jeunes enfants, surtout les aînés, au lieu de les laver avec de l’eau de source. Le fait est que les mères, chez les humains, comme chez les grands singes, ne lèchent pas leur progéniture. 
La question à laquelle nous devons répondre ici est de savoir quels sont, s’il en existe, les équivalents du léchage auxquels, chez les humains, la mère a recours pour préparer les systèmes vitaux de l’enfant à un fonctionnement adéquat. »
(…) « Les contractions utérines ont à peu près la même fonction et aboutissent aux mêmes effets que le léchage du nouveau-né chez les autres animaux. »
 « les enfants [nés] par césarienne [ont] des troubles de fonctionnement respiratoire, génital et gastro-intestinal. » « Les bébés nés par césarienne souffrent aussi d’un certain nombre de handicaps à la naissance, à commencer par un taux de mortalité deux à trois fois plus fort que dans les naissances normales. »
«  Cependant, si la phase de travail s’[est] effectuée avant la délivrance par césarienne, cette différence s’effac[e ]. »
Cela me laisse songeuse sur l’augmentation de la pratique de la césarienne sur « commande », pour favoriser le choix d’un jour (celui où le compagnon pourra être là, celui où le gynécologue de suivi sera présent, avant son départ en vacances…) ou pour répondre à la peur de la douleur des contractions… Savez-vous d’ailleurs que le taux de césarienne au Brésil est de 80% (mais est en train de diminuer ces deux, trois dernières années, dû à un début de prise de conscience des conséquences de cet acte). (Merci Leticia).
« si les bébés nés pas césarienne [sont] suffisamment caressés les premiers jours de leur vie, leur développement physique et leur comportement [est] considérablement modifié. »

«  le bébé doit sortir dès que sa tête a atteint la taille maximale compatible avec son passage dans le canal de naissance. Le fait est là : le fœtus humain naît avant que sa période de gestation soit achevée. » «  la deuxième moitié de son développement se poursuit hors de la matrice. (…) l’utéro-gestation (ie la gestation à l’intérieur de la matrice) se prolonge en extérogestation (gestation à l’extérieur de la matrice). Bostock a proposé que la fin de l’extérogestation soit fixée au stade où l’enfant commence à courir à quatre pattes. »
Cela me laisse songeuse devant l’attitude de ces gens qui considèrent que dès la naissance, le petit doit s’auto-suffire et que s’il est « trop exigent », c’est qu’il est capricieux! Comme s’il pleurait exprès pour embêter les adultes…
« C’est pendant la première année que le cerveau se développe le plus, et le plus rapidement. »
Cela me laisse songeuse sur ce qu’on apporte comme nourriture à ce développement durant cette première année, d’autant plus quand le congé parental (correctement rémunéré) est de 2 mois et demi et que l’enfant est alors confié en collectivité où quatre autres bébés (si ce n’est plus dans beaucoup d’endroits ne respectant pas la législation) doivent partager les possibilités d’un adulte plus ou moins formé, patient, bienveillant et sain…

Chapitre III : L’allaitement au sein.
« Le colostrum représente la meilleure garantie contre la diarrhée chez le bébé. »
« donner le sein a un certain nombre de conséquences bénéfiques pour le nouveau-né : immunologiques, nerveuses, psychologiques et organiques. »
On dit souvent que les enfants allaités ont moins de maladie que ceux nourris au biberon. Mais les chiffres sont beaucoup moins tièdes : «  Au cours d’une étude portant sur 173 enfants suivis de la naissance à l’âge de 10 ans, comprenant à la fois des enfants nourris au sein et d’autres non, on s’est aperçu que les enfants qui n’avaient pas été allaités au sein avaient 4 fois plus d’affections respiratoires, 20 fois plus de diarrhées, 22 fois plus d’infections diverses, 8 fois plus d’eczéma, 22 fois plus d’asthme et 27 fois plus de rhumes. »
« allaiter un enfant pendant la première année de sa vie a sur son développement ultérieur des effets positifs ressentis jusque dans l’âge adulte. L’expérience montre qu’on devrait donner le sein à l’enfant pendant au moins 12 mois, et ne cesser que si l’enfant y est prêt. »
Cela me laisse de nouveau songeuse sur le congé maternité de 2 mois et demi…
« L’allaitement à lui seul n’y suffit pas. C’est la profonde intimité de la mère et de son enfant qui donne tout son sens au geste de donner le sein. »
« le développement de la peau, en tant qu’organe, profite largement des bienfaits du contact avec le sein. »

Chapitre IV. Le bercement.
« L’histoire du déclin et de la disparition du berceau est typiquement une suite de toquades, de modes et d’erreurs dictées par un autoritarisme mal informé et aveugle. Dans les années 1880, les médecins et infirmières propagèrent l’idée qu’il était dangereux d’être trop indulgent avec les enfants. On pensait que bien des maladies d’enfants avaient pour origine l’intervention bien intentionnée de parents trop indulgents. On en vint à décréter autoritairement que l’usage du berceau était la meilleure des preuves de cette complaisance : le berceau devait disparaître. »
« Dans son manuel de puériculture publié en 1892, Lisbeth D. Price, célèbre formatrice d’infirmières, insiste sur le fait que « le bébé ne devrait jamais être bercé par les nourrices, ni consolé sur l’épaule. »
« en 1916, le docteur Luther Emmett Holt, pédiatre, conseillait d’utiliser un lit que l’on ne peut pas balancer, afin que « cette pratique inutile et vicieuse ne se prolonge pas. » « Devant une telle levée de boucliers contre l’usage du berceau qui « crée des habitudes », qui est « inutile et vicieux », qui « gâte » et même ruine la santé de l’enfant, quelle mère aimant sincèrement son petit aurait pu, avec bonne conscience, négliger ces injonctions, ne pas supprimer une pratique si « préjudiciable »? »
« Le conditionnement des mères fut facilité par l’apparition à cette époque d’une psychologie novatrice qui acquit très vite une grande influence : le « béhaviorisme ». (…) La théorie du béhaviorisme prétendait que la seule approche approfondie possible de l’enfant était l’étude de son comportement. (…) Tout ce qui ne peut être observé _ les désirs de l’enfant, ses besoins, ses sentiments_ était exclus et n’intéressait pas les béhavioristes. Pour eux, tout se passait comme si rien de tout cela n’existait. Les béhavioristes tenaient à traiter les enfants comme s’ils étaient des objets mécaniques que l’on pouvait remonter suivant le souhait de chacun. Les enfants étaient à la merci de leur environnement, et par leur propre comportement, les parents pouvaient en faire ce qu’ils voulaient. Toute sentimentalité devrait être écartée, car chaque preuve d’amour et chaque contact physique intime rendrait l’enfant trop dépendant de ses parents. (…) Les pédiatres conseillaient aux parents d’adopter une attitude symboliquement distante envers leurs enfants, en maintenant toujours entre eux un écart de la longueur d’un bras, et en les éduquant suivant un modèle caractérisé par l’objectivité et la régularité. L’enfant devait être nourri à l’heure, pas à la demande, et uniquement à des horaires précis et réguliers. S’il pleurait, au cours des trois ou quatre heures d’intervalle entre les repas, il fallait le laisser pleurer jusqu’à l’heure de  la tétée suivante. On ne devait pas le prendre dans les bras lorsqu’il pleurait, car si on cédait à un tel élan de faiblesse, l’enfant serait gâté et se mettrait à pleurer chaque fois qu’il voudrait quelque chose.  Ainsi des millions de mères, pourtant affectueuses, laissaient pleurer leur bébé, obéissant au meilleur avis en la matière, résistant courageusement à « l’impulsion animale » de les lever et de les consoler dans leurs bras. Au fond, la plupart des mères n’étaient pas d’accord, mais qu’étaient-elles donc pour contredire les spécialistes? Personne ne leur avait même jamais dit qu’un spécialiste devait probablement savoir. »
« Bien qu’il soit aujourd’hui reconnu que cette façon de penser est malsaine et a été nocive pour des millions d’enfants dont elle a perturbé la vie adulte, ce mode d’éducation sévit encore largement parmi nous. »
Montagu démontre que le bercement est bon non seulement psychologiquement et affectivement, mais aussi physiologiquement : « Chez les adultes (par exemple dans un rocking-chair), comme chez les bébés, le balancement augmente le rythme cardiaque et favorise la circulation : il facilite la respiration et diminue les risques de congestion pulmonaire; il stimule les sensations musculaires; et ce qui n’est pas le moins important, il entretient le sentiment d’une relation étroite au monde. Lorsqu’il est bercé, un bébé sait qu’il n’est pas tout seul. Bercer provoque une stimulation cellulaire et viscérale générale. »
La peau et le sommeil : «  Une perturbation dans le processus normal des soins maternels (…) peut avoir des conséquences graves sur la capacité de l’individu à s’endormir ou à bien dormir; (…) être tenu, porté, serré tendrement, bercé, jouent un rôle important dans le développement du sommeil, dont les schémas de fonctionnement peuvent durer toute la vie. »
« Plus on s’occupe du bébé, moins il pleure. »
« Le besoin d’une stimulation tactile tendre est un besoin primaire qui doit être satisfait pour que le bébé se développe et devienne un être humain sain et équilibré. »

Chapitre V : La peau et la sexualité
« Les individus qui présentent des anomalies sexuelles » (frigidité ou au contraire quête éperdue de contact ou sadisme…) « ont pâti dans leur vie d’enfant d’une insuffisance de soins maternels, et en particulier de l’impossibilité d’une communication affective par la peau. »
Montagu relate que bien des femmes vont jusqu'à l’acte sexuel pour avoir en fait un besoin de contact enfin satisfait.

Chapitre VI : Croissance et développement
Comme pour l’eczéma, l’asthme a des corrélations avec l’absence de tactilité tendre par autrui.
« on a pu noter que prendre dans ses bras quelqu’un qui a une crise d’asthme est susceptible d’apaiser la crise ou même de l’arrêter. »

Chapitre VII : la culture et le toucher
J’ai bu littéralement toute la description de la culture du toucher chez les Esquimaux netsilik. Les bébés sont portés dans le dos des mamans en action, dès manifestation d’un besoin (par grattement du dos de la mère ou tètement de sa peau), le besoin est immédiatement satisfait. Les bébés ne pleurent quasiment jamais.
« Lorsqu’il atteint 3 ans, l’enfant netsilik a acquis « les deux traits de caractère nécessaires à son fonctionnement d’être humain autonome », à savoir les attitudes altruistes et agréables dans ses relations avec les autres, et la maîtrise de la communication par le toucher. Parce que les relations de domination sont absentes des relations parentales et surtout du rapport mère-enfant, l’individu netsilik et sa société réalisent un équilibre harmonieux. »

Je reproduis ici presque intégralement l’ « Envoi » :
 « Dans les pages précédentes, nous avons vu que l’importance du toucher pour l’homme est infiniment plus grande que nous n’en avons eu conscience jusqu’ici. La peau est un organe déterminant dans le développement du comportement humain. Elle agit comme un récepteur sensoriel qui enregistre et répond au contact et à la sensation du toucher. Chaque sensation correspond à un message humain fondamental, et ce, presque dès l’instant de la naissance. Le stimulus de la sensation brute du toucher est vital pour la survie de l’organisme. (…) le besoin de sensation tactile devrait être ajouté à la liste des besoins organiques (…)
Les besoins fondamentaux, définis comme des aspirations qui doivent être satisfaites pour que l’organisme survive, sont les besoins d’oxygène, de liquide, de nourriture, de repos, d’activité, de sommeil, les besoins d’élimination urinaire et fécale, l’aptitude à fuir le danger et à éviter la douleur. On peut remarquer que la sexualité ne fait pas partie des besoins fondamentaux, étant donné que la survie de l’organisme n’est pas soumise à la satisfaction de ce besoin. Il n’y a que quelques espèces qui ont besoin de satisfaire leurs pulsions sexuelles pour pouvoir survivre. Quoi qu’il en soit, les observations ont incontestablement prouvé qu’aucun organisme ne saurait survivre très longtemps sans stimulation cutanée d’origine externe.
Il est clair que les stimulations cutanées sont nécessaires à la survie de l’organisme. Et pourtant, cette constatation élémentaire ne semble pas vraiment reconnue. Le toucher, la forme de stimulation tactile à laquelle nous nous sommes particulièrement attachés dans ce livre, est très important en tant que stimulation cutanée. Par toucher, nous entendons le contact satisfaisant d’une autre peau ou la sensation satisfaisante de la sienne propre. Le toucher peut se faire en caressant, en cajolant, en tenant dans les bras, en frappant ou en tapotant avec le doigt ou avec la main, il peut aller d’un simple attouchement corporel à la stimulation tactile totale dans l’acte sexuel.
Nous avons survolé brièvement les différences qui existaient de culture à culture dans la manière d’exprimer le besoin de stimulation tactile et de la satisfaire. Mais le besoin lui-même est universel et partout le même, même si la façon dont il est réalisé peut varier selon le lieu et l’époque.
Les observations présentées dans ce livre suggèrent qu’un plaisir tactile satisfaisant pendant la petite enfance et pendant l’enfance est fondamental pour le développement ultérieur vers un comportement équilibré de L’individu. Les résultats d’expériences ou de recherches sur les animaux _ et aussi les observations sur les hommes_ montrent que la frustration tactile au début de la vie du bébé aboutit à des anomalies du comportement dans sa vie adulte. » Aussi importantes que soient ces données théoriques, ces données ont leurs implications pratiques qui nous intéressent ici. » En un mot, comment ces découvertes peuvent-elles contribuer à l’amélioration de l’équilibre des êtres humains?
Il devrait être évident que, pour le développement de la personne, la stimulation tactile doit commencer dès  la naissance. L’enfant qui vient de naître doit aussitôt être mis dans les bras de sa mère et rester allongé près d’elle aussi longtemps qu’elle le désire. Il doit être mis au sein dès que possible. Il ne faut pas le placer dans un berceau ni l’emmener dans une « pouponnière ». On devrait rétablir et généraliser le berceau traditionnel qui est le meilleur substitut qu’on ait pu inventer et le meilleur auxiliaire de bercement dans les bras de la mère. Il est difficile de trop cajoler un bébé_ une personne sensée et raisonnable ne surexcitera probablement pas un bébé; mais si l’on hésite entre les deux attitudes, autant faire trop de caresses que pas assez. Au lieu d’utiliser une poussette, il vaut mieux que le père ou la mère porte l’enfant sur le dos dans un support équivalent au parka esquimau ou à la maïda chinoise.
On doit éviter de cesser trop brusquement toutes ces cajoleries. Et nous recommandons aux parents, dans les sociétés occidentales et aux États-Unis en particulier (Montagu est américain), d’être plus démonstratifs entre eux et avec leurs enfants qu’ils ne l’ont été par le passé. Ce n’est pas tant les mots que les gestes qui transmettent les émotions et l’affection dont enfants et parents ont en réalité grand besoin. Les sensations tactiles acquièrent une signification associée aux situations dans lesquelles elles sont éprouvées. Lorsque le toucher transmet l’affection et l’émotion qu’il implique, ces sensations sécurisantes et leurs significations resteront associées au toucher. Mais quelqu’un qui n’aurait pas eu une expérience tactile satisfaisante dans l’enfance serait privé de ces associations et aurait en conséquence des difficultés à établir des relations avec les autres. D’où l’importance du toucher pour l’homme. »

dimanche 17 novembre 2013

Liste de naissance

Bébé grandit en moi peu à peu. Il est paisible, me rappelle quand je ne me tiens pas droite, bouge par moment, tranquillement, réagit quand je lui chante le soir une ou deux berceuses.
Je suis à la 27e semaine de grossesse. Et je décide de créer ce Blog pour vous donner des nouvelles.

Vous êtes nombreux à me demander ce qu'il me ferait plaisir d'avoir pour Bébé. Cette attention me touche beaucoup et je vous en remercie. J'ai eu alors l'idée de vous faire une liste d'articles que j'ai repérés sur Internet. 
Je vous invite à consulter les commentaires, puis, au moment de l'achat, à laisser un commentaire pour dire ce que vous avez commandé, ainsi nous éviterons que des articles soient achetés en double.

Et si vous ne trouvez rien qui vous convient dans ma liste, je suis preneuse d'argent pour payer une jeune femme à me soutenir pour m'occuper de Bébé ou m'accompagner. Elle me prend 8 euros de l'heure en chèques emploi-services.

Votre simple présence, le fait que vous pensiez à nous, vos prières sont aussi de beaux cadeaux pour moi.

Je vous embrasse de tout cœur.


Isabelle.

Mise à jour mardi 08 avril 2014: je n'ai pas ou plus ce qui est en gras dans la liste, dont les livres.


Sur le site "Porte-bonheur":

(Déjà achetée le samedi 28/12/2013) Brosse spéciale peau d'agneau
(Déjà acheté le samedi 28/12/2013) Shampooing spécial laine à la lanoline, flacon 200ml 
Serviette à langer, coloris blanc/ vert
(Déjà achetée le samedi 28/12/2013) Serviette à langer, coloris blanc/ blanc
Couche lavable de bain, couleur, taille S
Couche lavable de bain, couleur, taille L
(Offert par Pauline) Coussin de noyaux de cerises- Petit coeur, coloris bordeaux (à moins que vous sachiez le confectionner vous-même!)
(Déjà achetée le samedi 28/12/2013) Crème hydratante pour le visage
Lait de toilette
(Déjà achetée le samedi 28/12/2013) Crème pour le change 
Tisane d'allaitement

Sur le site "Ventes responsables":
(Normalement vous avez reçu une offre de parrainage de ma part. Utilisez-la pour votre commande, cela ne vous coûte rien et cela me fait une réduction de 8euros par filleul à ma première commande.)
Shampooing et gel douche bio
Lait solaire bio pour bébés
 
Sur le site "Grandir nature": (Déjà tout acheté le samedi 28 décembre 2013)
(Déjà achetés le samedi 28/12/2013) 2 lots de 10 couches lavables de jour
(Déjà achetées le samedi 28/12/2013) 3 couches lavables pour la nuit
(Déjà achetées le samedi 28/12/2013) 3 culottes de protection
Rouleau de papier absorbant
5 doublures pour couches
(Déjà acheté le samedi 28/12/2013) Seau pour couches 
(Déjà acheté le samedi 28/12/2013) Sac pour seau
Huile essentielle d'arbre à thé

Sur le site Aromazone:
Huile vierge de germe de blé
Huile vierge d'amande douce bio 
Argile blanche
Savon d'Alep

Sur le site "Bébé nacre":
(Déjà acheté le samedi 01 février 2014) Coquillages d'allaitement
Vidéo de présentation:
http://www.bebe-nacre.com/videos/presentation/index.html


Sur le site "Bébé au naturel":
(Déjà offerte par Leticia) Baignoire Shanthala, transparente
(Déjà achetés le mercredi 15012014) Langes
(Déjà achetée) Peau d'agneau Mimosa poils courts ­>95 cm

Sur le site de Wesco:
(Déjà acheté le mardi 14012014) Tapis de motricité

Sous les conseils de Floriane (association Maternaître):
(Déjà achetées le samedi 28/12/2013) 2 Serviettes Papillon, couleur sable
(Déjà acheté le samedi 28/12/2013) Bandeau de portage peau à peau, couleur saumon, taille 44
Veste pour grossesse puis pour Maman/Bébé:
Zoli (Très belles vestes, je vous donne la référence, mais je préfère avoir une veste imperméable:)
(Offerte par mes parents pour Noël) Imperméable: Lennylamb (marque polonaise. Je vous conseille de regarder la vidéo: elle m'impressionne!)



Sur le site "Amazon", par exemple, (ça ne me fait rien si le livre est d'occasion):
Le Concept du continuum, de Jean Liedloff (une édition moins chère va paraître en mars 2014)
Eveiller, encourager, épanouir son enfant: la pédagogie Montessori à la maison
( Offert par Frances) The Complete Tales, the original and authorized edition, by Beatrix Potter, F. Warne et co. Hardcover.
(Offert par Hélène et Arnaud) Les plus belles comptines anglaises, de Samuel Ribeyron et Charlotte Labaronne

 



Merci!