Si.
Les paroles sont de Jean-Jacques Goldman.
"Si j'étais l'amie du bon Dieu,
Si je connaissais les prières,
Si j'avais le sang bleu,
Le don d'effacer et tout refaire,
Si j'étais reine ou magicienne,
princesse, fée, grand capitaine,
d'un noble régiment,
Si j'avais les pas d'un géant,
Je mettrais du ciel en misère,
Toutes les larmes en rivière,
Et fleurirais des sables où file même l'espoir.
Je sèmerais des utopies, plier serait interdit.
On ne détournerait plus les regards.
Si j'avais des milles et des cents,
Le talent, la force ou les charmes,
Des maîtres, des puissants,
Si j'avais les clés de leur âme,
Si je savais prendre les armes,
Au feu d'une armée de titans.
J'allumerais des flammes,
Dans les rêves éteints des enfants.
Je mettrais des couleurs aux peines,
J'inventerais des Éden
Aux pas de chances, aux pas d'étoiles, aux moins que rien.
Mais je n'ai qu'un cœur en guenille,
Et deux mains tendues, deux brindilles.
Une voix que le vent chasse au matin.
Mais si nos mains nues se rassemblent,
Nos millions de cœurs ensemble,
Si nos voix s'unissaient,
Quel hiver y résisterait ?
Un monde fort, une terre âme sœur,
Nous bâtirons dans ces cendres,
Peu à peu, miette à miette,
goutte à goutte et cœur à cœur.
Peu à peu, miette à miette,
goutte à goutte et cœur à cœur."
Si je connaissais les prières,
Si j'avais le sang bleu,
Le don d'effacer et tout refaire,
Si j'étais reine ou magicienne,
princesse, fée, grand capitaine,
d'un noble régiment,
Si j'avais les pas d'un géant,
Je mettrais du ciel en misère,
Toutes les larmes en rivière,
Et fleurirais des sables où file même l'espoir.
Je sèmerais des utopies, plier serait interdit.
On ne détournerait plus les regards.
Si j'avais des milles et des cents,
Le talent, la force ou les charmes,
Des maîtres, des puissants,
Si j'avais les clés de leur âme,
Si je savais prendre les armes,
Au feu d'une armée de titans.
J'allumerais des flammes,
Dans les rêves éteints des enfants.
Je mettrais des couleurs aux peines,
J'inventerais des Éden
Aux pas de chances, aux pas d'étoiles, aux moins que rien.
Mais je n'ai qu'un cœur en guenille,
Et deux mains tendues, deux brindilles.
Une voix que le vent chasse au matin.
Mais si nos mains nues se rassemblent,
Nos millions de cœurs ensemble,
Si nos voix s'unissaient,
Quel hiver y résisterait ?
Un monde fort, une terre âme sœur,
Nous bâtirons dans ces cendres,
Peu à peu, miette à miette,
goutte à goutte et cœur à cœur.
Peu à peu, miette à miette,
goutte à goutte et cœur à cœur."
Le clip est réalisé par Colline Serreau, réalisatrice de La Belle verte, Trois hommes et un couffin, Solutions locales pour un désordre local.
D'un côté Colline Serreau, Pierre Rabhi, de l'autre Jean-Jacques Goldman, Zaz: deux univers distincts? Lorsque humilité et persévérance cheminent, les voies/x apparemment différentes finissent par se rencontrer.
Bébé l'entend ces derniers temps en boucle...
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